Longtemps maître de conférence à l’Institut d’études politiques de Paris et enseignant pendant cinq ans aux Etats-Unis, Pascal Bruckner est reconnu pour ses romans tels que Lunes de Fiel ou encore Les voleurs de beauté pour lequel il reçut le prix Renaudot en 1997. Mais également pour son engagement : il s’est impliqué pour Actions contre la Faim dont il a été membre du conseil d’administration dans les années 1980 ; il s’est engagé pour la création d’un Etat palestinien aux côtés d’Israël et contre l’agression serbe en ex-Yougoslavie en tant que membre de la liste « L’Europe commence à Sarajevo » aux élections européennes de 1994… 

Récompensé en 1995 par le Prix Médicis pour La Tentation de l’innocence – essai portant sur la fuite de responsabilités de l’homme occidental – et du Prix Montaigne en 2006 pour La Tyrannie de la pénitence sur l’autoflagellation des européens, Pascal Bruckner est un philosophe engagé qui pointe du doigt les malaises de civilisation. D’ailleurs, il fait partager régulièrement ses prises de position à travers sa collaboration au Nouvel Observateur et au Monde.

Suscitant de vives critiques issues de toute part, il s’est attaqué dans son dernier essai Le Fanatisme de l’apocalypse. Sauver la Terre, punir l’homme à l’écologie, qu’il juge certes indispensable mais à laquelle il reproche notamment « sa dérive cataclysmique ».

Thème : “Le catastrophisme ambiant est-il raisonnable ? Arguments en faveur d’un regard distancié”

Date : 23 avril 2012